Mercredi matin, je prends le bus pour me rendre à Ipoh une ville un peu endormie qui a été la capitale mondiale de l'étain dans les années 20/30. Son histoire est moins ancienne que celle de George Town ou Malacca mais elle a créée d'immenses fortunes dans ses années fastes grâce au minerai. Elle est composée à 70% d'habitants d'origine chinoise. Elle est riche en bâtiments coloniaux et shophouses qui sont en train d'être restaurées mais aussi en street-art. La ville tente de retrouver un second souffle après un long déclin.


J'ai choisi une homestay dans une shophouse qui appartient à un anglais mariée à une malaise d'origine chinoise. Il est "amoureux" de sa maison et de sa ville d'adoption. Il passe une bonne heure à m'expliquer en long, en large et en travers l'histoire de sa maison et tout ce qu'il y a à faire dans le coin. Je pars à la découverte des rues avoisinantes. Je tombe sur une ancienne bâtisse décrépie mais charmante qui a été transformée en centre arty, artisanat, cafés branchés. Me voici à bo-boland! Je passe par l'office du tourisme pour récupérer une carte du street-art (je vois déjà quelques œuvres) puis visite le musée Ho Yan Hor qui raconte la naissance de cette tisane et de la famille qui l'a créée. L'entreprise s’est développée pour devenir une société pharmaceutique mondiale, désormais connue sous le nom de Hovid.



Jeudi matin, je continue le circuit street-art en attendant 11h.



A 11h, je vais au musée Han Chin Pet Soo où j'ai réservé une visite. La demeure dans lequel il est installé était l'ancien club des mineurs de Chin Chin Tin. L'entrée du club était réservée aux mineurs fortunés Hakka (une ethnie chinoise majoritaire à Ipoh). C'était un club où ils pouvaient se retrouver pour jouer, voir des prostituées, boire, fumer de l'opium, etc... Le musée est donc consacré, en partie aux mines d'étain et à l'étage des scènes de la vie des membres du club sont reconstituées. La visite est intéressante.



Après ça, je poursuis ma recherche du street-art. Il y a des œuvres très sympas.



J'enchaîne avec le circuit "héritage", à la recherche des bâtiments qui ont fait l'histoire de la ville comme la gare, la mairie, etc... Il y a une très belle architecture coloniale.



Vendredi, je poursuis ma visite de la ville et de ses bâtiments marquants. Je trouve encore quelques œuvres de street-art.



Samedi matin, je prends le bus pour Lumut avant de monter dans le ferry qui m'amène à Pulau Pangkor. Ma guesthouse est super mignonne et les propriétaires sont adorables. Au programme plage, piscine et coucher de soleil, trop dur la life! Et vous savez quoi, je m'y tiens sans aucuns problèmes!!! Je découvre que sur l'île il y a pléthore de calaos, ces drôles d'oiseaux avec un bec "double".