Ce matin, avec Stéphanie et Marc, nous prenons le bus pour Ban Lung. Cette fois, nous n’avons pas droit au bus « Tétris ». Le voyage est plutôt confortable.


Nous arrivons vers 11h30 et là, avec un couple d’argentin, nous entamons les négociations avec un tuk-tuk qui nous propose une guest. Au final, nous gagnons le trajet jusqu’à la guest, 1$ par chambre et obtenons un tarif à 3$ par personne pour aller au lac volcanique...


Après avoir pris le déjeuner, nous voilà parti pour le lac. C’est super beau. Nous en faisons le tour à pied et puis certains se jettent à l’eau.


De retour en ville, nous cherchons un bar pour prendre un verre, pas simple, puis un resto pour dîner, plus simple.


Voilà comment se termine mon dernier jour au Cambodge et voici venu le temps du « bilan » sur ce pays que j’ai eu du mal à aborder comme je l’ai déjà dit :


- la guerre civile a est encore bien présente dans tous les esprits et selon la cambodgienne que j’ai rencontré dans le bus de nuit, il faudra au moins une génération de plus pour que cela s’atténue. C’est un pays en pleine reconstruction.


- les dégâts de la guerre civile sont bien visibles, en particulier dans le sud. Beaucoup de gens sont estropiés du fait des mines antipersonnel.


- les cambodgiens sont plutôt sympathiques même s’ils sont d’abord austères


- la femme cambodgienne n'est pas une fashion victime! Une des tenues portée couramment ressemble, pour nous occidentaux, à un pyjama fait avec des tissus très enfantins


- la nourriture est très bonne


- ici, il faut booker les bus qui ne partent jamais à l’heure annoncée, compter une bonne demi-heure de retard


- le cambodgien ne voyage pas léger, partir avec son scooter, il faut le faire


- les temples d’Angkor, waouh !!!


- j’aurais peut-être du explorer plus le Mondolkiri que le sud du pays


- pays du paradoxe : beaucoup d’écotourisme et d’initiatives dans ce sens et en parallèle tout le monde jette ses déchets dans les rues sachant qu’ici le sac plastique est roi


- c’est un pays plutôt sympa et que je n’ai certainement pas apprécié à sa juste valeur après les Philippines.


Voili, voilou, demain je passe la frontière pour le Laos toujours avec Stéphanie et Marc