Ce matin, je me réveille à 6h car je dois partir de la guest à 7h en direction de Mawlamyine. Je prends un taxi qui m'emmène à la gare routière, à 20km du centre de Yangon. La gare routière est un joyeux et immense bordel. Nous arrivons devant la compagnie de bus avec laquelle je vais voyager et je m'enregistre. Il y a deux japonaise sur place qui ont l'air complètement terrorisé. C'est sûr, ce n'est pas le Japon... Je me pose en attendant le bus qui doit partir à 9h.


Le bus vient se garer et première surprise, il est quasiment neuf, pas du tout ce à quoi je m'attendais. En plus, tout le monde a sa petite bouteille d'eau. Deuxième surprise, nous partons à 9h pile poil!!! Incroyable.


A côté de moi, il y a un jeune birman qui mâche du bétel et qui dès le départ crache sa salive rouge dans une bouteille vide. Organisé le garçon! Bon, j'essaie de ne pas y faire attention car ce n'est pas très ragoutant. Depuis que je voyage en Asie, ma résistance à ce genre de chose s'est accrue, et oui, pas le choix. Dans les pays que j'ai visité, les gens passent leur temps à se racler la gorge et à cracher donc il a fallu se blinder.


Vers 11h30, nous faisons un arrêt déjeuner. Une dame birmane me fait signe pour me l'expliquer. Je demande au chauffeur de combien de temps nous disposons et je descends. 10 minutes plus tard, je retrouve les japonaises complètement tétanisées à côté du bus fermé. Elles n'ont pas demandé de combien de temps était l'arrêt. Je le leur dit.


Nous repartons et là, une dame à côté commence à utiliser les sacs que nous avons tous à disposition pour vomir. Je remercie mon MP3! Je finirai sourde mais je ne vomirai pas! Cela dure tout le reste du trajet soit environ 3h... Elle va remplir gentiment 3 sacs.


A l'arrivée, je signale aux japonaise que c'est Mawlmayine parce qu'elles ne bougent pas, elles ne sont pas sortie de l'auberge les deux loulouttes! Je prends un tuk-tuk pour le centre ville. Le premier hôtel où je vais est le Cinderalla. Ils ont des chambres mais à 50$. Ça va pas être possible! Je file au Sandalwood et là aussi il y a des chambres mais à 30 000 kyat. Je prends.


Ensuite je pars me promener le long de la rivière. Il fait très chaud et très humide, je cherche donc un endroit pour boire un shake. Quand je le trouve, je tombe sur Marina, l'argentine, et Marco, l'italien, que j'avais rencontré à la frontière laotienne. Pedro, l'espagnol, est parti médité dans un temple et un nouveau membre a rejoint le groupe, Tobias, un suisse. Nous discutons un peu puis ils partent car Marina prend un bus pour aller dans le sud ce soir et les garçons la rejoindront demain.


Après mon jus de fruit, je poursuis ma balade. La ville est très sympa et regorge de 2 roues. C'est là que je réalise qu'à Yangon il n'y en avait pas. Les gens sont tout aussi gentils et souriant et on sent que le sourire est vrai. Le business n'est pas encore arrivé ici ce qui ne saurait tarder.


Le soir, par hasard, je tombe sur Tobias. Nous passons la soirée ensemble à discuter et à boire des bières.