Ce matin, je prends un taxi pour me rendre à la Paya Chauk Htat Gyi, ben oui, je ne me sens pas vraiment les 10km aller-retour à pied! En fait, il s’agit d’un hangar sous lequel il y a un immense bouddha allongé (65m). Sa couronne est incrustée de diamants et autres pierres précieuses, rien que ça! Et pour la première fois que je suis en Asie, je trouve un temple « colonisé » par les chats.


Ensuite, je vais visiter la Paya Botahtaung. A l’intérieur du stupa, dans lequel on peut rentrer en suivant un couloir en zigzag entièrement doré, il y a dans un reliquaire qui contiendrait une mèche de cheveu de bouddha, si, si! Là également, je constate que les birmans sont très religieux, tous les autels sont garnis d’offrandes et il y a partout des gens qui prient. Ah, là aussi il y a des chats.


Après ça, je vais dans une maison de thé pour prendre un en-cas et me mettre un peu à l’abri de la chaleur. Je rentre à la guest pour booker un bus pour Mawlamyine pour demain.


Je décide d’aller au marché qui est juste à côté pour essayer de trouver un longyi. Là, je rencontre Myo qui est changeur d’argent et qui m’invite à boire un café. Je le suis et je me retrouve au milieu du marché des gemmes, dans une espèce de gargote qui vend thé et café, seule occidentale. Autour de nous, ça marchande sévère sur les pierres précieuses. Juste à côté de notre table, le deal porte sur un rubis qui à la taille de l’ongle de mon pouce! Nous discutons une petite heure et il repart à ses affaires. Je crois que ce qu’on m’a dit sur les birmans est vrai, ils ont « soif de l’autre ». Bon, en même temps quand tu as été plus ou moins coupé du monde pendant un certain temps, ça se comprend! Partout, les gens me sourient et me dise bonjour et quand je leur réponds en birman, ils ont l’air heureux. Décidément ce pays me plait, j’espère que la suite du voyage va le confirmer!


Quand je rentre à la guest, mon ticket de bus n’est toujours pas là. Pour le moment rien d’inquiétant, il devait être là à 16h et il n’est que 17h. A 19h, toujours rien! Cela n’inquiète que moi parce que demain, je suis censée prendre le bus à 7h et là, je retrouve des repères cambodgiens ou laotiens. On reste zen, tout va bien se passer! Je pars dîner et quand je reviens, le ticket tant attendu est enfin arrivé. C’est bon, je peux boucler mon sac. Demain, je vais tester le bus birman. Affaire à suivre…