Le 24, c'est mon dernier jour à Phu Quoc et au Vietnam. Il pleut. Je traîne une bonne partie de la matinée en espérant que le temps va se découvrir. Espoir déçu. Qu'à cela ne tienne, j'enfile une cape de pluie et enfourche ma monture en direction du nord de l'île. Je m'arrête à la Bee Farm. Comme son nom l'indique c'est une ferme qui produit du miel mais qui a aussi une vocation pédagogique auprès des écoles notamment. Ils ont créé un jardin très diversifié avec un petit parcours botanique. A priori, ils ne sont pas encore touchés par l'hécatombe des abeilles qui se produit en France (j'ai posé la question).


Après ça, je décide d'aller au floating village. Le trajet est très sympa car cette partie de l'île est beaucoup moins urbanisée et reste rurale. Je dois me méfier des vaches qui ont élu domicile sur la chaussée. J'arrive au bout de la route et je suis censée terminée sur une piste pendant 6 km. Problème, comme il pleut, c'est une piste de boue, sur 1 km, je le ferais mais 6, c'est beaucoup trop pour moi surtout avec un scooter. Bon, je laisse tomber et me dirige vers la pointe nord est et son village de pêcheur. Je m'arrête boire un café glacé puis rentre sur la guest.


Avant-hier, j'ai le pick-up à 7h du matin, direction le port pour aller prendre le ferry qui est à 8h. 1h30 plus tard, j'arrive à Ha Tien, la ville frontière avec le Cambodge. Nous montons dans le bus vers 11h30, après que la compagnie de voyage ait effectué les démarches pour les visas de ceux qui n'en ont pas. Nous arrivons à Kep vers 13h. Là, j'attends le bus qui va m'emmener à Kampot où je parviens à 15h. Je prends un tuk-tuk pour aller à ma guest qui se trouve dans les environs. Sur la fin du trajet, comme nous sommes sur une piste et que le sol est détrempé, nous nous embourbons. Je descends, aide le chauffeur à sortir son véhicule et marche à côté le temps que nous passions le plus compliqué.


Je tombe sous le charme de la guest qui est composée de bungalows en nippa, au bord d'un affluent de la rivière qui traverse Kampot et au cœur de la mangrove. Les propriétaires, deux français, Hélène et Vincent, sont adorables. Ce sont d'anciens voyageurs qui sont tombés amoureux du coin et ont construit cet éco-lodge (toilette sèche, douche à la khmer avec jarre et versoir à l'eau froide bien évidemment, eau filtrée en refill, etc...). Je passe le reste de la journée à discuter avec eux.


Hier, après avoir passé une nuit bercée par les geckos et autres bruits de la mangrove, je pars me promener aux alentours. C'est très mignon et super zen. Je visite une pagode qui est au bord de la rivière principale et puis rentre chiller à la guest. J'ai bien fait de ne pas prendre de scooter, la piste est difficilement praticable, même à pieds...


Ce matin, je passe un long moment à discuter avec deux autres guest avant de décider de glander avec bonheur dans un hamac! Et c'est bon...Voilà, voilà pour mes premières heures au Cambodge.