Samedi, réveil 4h45, je regarde le ciel, il est clair. Je prends la direction du view point pour assister au sunrise sur le massif de l'Annapurna. Je suis la première mais très rapidement il y a une petite foule. Le spectacle est magnifique.



Je rentre à la guest vers 7h, petit-déjeuner et douche chaude parce que je me suis un peu gelée les miches là-haut! Après ça, je m'installe sur le rooftop pour savourer la vue et admirer le ballet des parapentes auxquels se mêlent des aigles qui semblent jouer avec ces objets volants. Même si les parapentistes sont bons, les aigles sont beaucoup plus doués avec les thermiques. Je vais y passer la journée...



Comme le ciel se couvre en fin de journée, je ne vais pas voir le sunset, il n'y a rien à voir.


Dimanche, réveil à 5h. Je regarde le ciel mais c'est couvert. Pas de sunrise ce matin, je retourne me coucher. Je m'installe sur le rooftop pour le petit déjeuner et y passe une partie de la matinée à observer les parapentes et la vue, tout simplement. La pluie s'installe en début d'après-midi pour le reste de la journée. Il n'y aura pas de sunset non plus!


Lundi matin, je redescends sur Pokhara pour prendre le bus pour Katmandou de 7h30. J'y arrive à 15h30... oui, oui, 8h pour parcourir 185 kilomètres... Quand je vous dis que le Népal cela se mérite! Après avoir posé mes affaires, je pars faire le tour des agences de voyages. J'ai en effet l'idée de faire un saut au Tibet mais on ne peut pas le faire en indépendant, il faut passer par un agence... Je fais faire plusieurs devis.


Mardi, je finalise mon séjour même si c'est un peu cher mais j'ai trop envie et, comme dirais ma sœurette adorée : "tu ne sais pas si tu vas revenir alors fonce!". Je passe le reste de la journée à buller.


Mercredi matin, surprise! Je suis réveillée par une petite secousse sismique. Surprenant comme sensation! Je peux vous dire que je ne me suis jamais levée aussi vite pour me ruer dans un encadrement de porte. Je ne sais pas si c'est vraiment ce qu'il faut faire mais c'est ce qu'ils racontent dans les films et feuilletons. Cela ne dure que quelques secondes. Je regarde par la fenêtre, il n'y a aucune activité alors je me recouche. Une dizaine de minutes plus tard, nouvelle secousse, cette fois, je reste de marbre. Au petit déjeuner, je demande confirmation au gérant de la guest que c'était bien un tremblement de terre. Il me répond presque mort de rire que oui et que cela arrive fréquemment depuis 2015. Rien de plus normal quoi! Sur le site internet de suivi des événements sismiques, je vois que l'épicentre était à 58 kilomètres de Katmandou et que la magnitude était de 5,2mb. Après cette montée d'adrénaline, je traîne dans la vieille ville puis je chille tranquille.


Jeudi, je prends un taxi pour aller à Nagarkot, un petit village perché à 2000 mètres qui se trouve à une trentaine de kilomètres. De là, on peut voir, enfin si le ciel est dégagé, la chaîne de l'Himalaya. Je mets quasiment 2 heures pour arriver à destination! Pour sortir de Katmandou, la circulation est loin d'être fluide et après Bhaktapur, la route, enfin le chemin, enfin la voie d'accès est juste catastrophique. Même pas peur, la voie est empruntée aussi bien par les bus que par les voitures qui ici sont le plus souvent de petites berlines type C1! Quand j'arrive, il commence à pleuvoir... Pour le ciel dégagé, je repasserai! Quand la pluie cesse, je vais me balader aux environs. Cela sent bon le pin mais la vue est complètement voilée.



Vendredi matin, il pleut. Je traîne à la guest puis vais m'installer dans un café pour bouquiner en sirotant du thé. La pluie s'arrête en début d'après-midi et je vais me promener. Le ciel reste voilé, tant pis pour la vue. Samedi, c'est la même. Je n'ai vraiment pas de chance avec la météo.


Dimanche, en fin de matinée, je grimpe dans un taxi pour aller passer quelques jours à Dhulikhel, une petite ville très peu touristique située à 20 kilomètres (1 heure de trajet). Je pars me promener dans la vieille ville qui a, bien évidemment, une architecture newar. Ici, les bâtiments ne sont pas restaurés mais cela a un charme fou. Un monsieur me demande de le prendre en photo, je m'exécute. Quand je lui montre la photo, je me rends compte qu'il n'est pas tout seul dans sa tête mais que tout le monde semble content.



Je finis mon tour par la visite du temple de Shiva. Sur le chemin, je discute avec deux petits garçons qui, apprenant que je suis française, me demande si je connais Mbappé. Quand je leur réponds par l'affirmative, ils commencent à me poser des questions sur le foot, ce sont des fondus. Ils sont mal tombés vu mes compétences dans le domaine. Après une séance photo, ils me quittent. Au temple, il y a un sâdhu qui est complètement fracassé, trop de fumette. Il me bénit en ayant beaucoup de mal à aligner deux mots.



Lundi, je prends la direction du temple de Kali. Ce n'est pas loin mais il y a quelques centaines de marche pour y arriver et cela se confirme, je déteste les escaliers quand ils sont aussi long!!!! Sur le chemin, je m'arrête à Shanti Ban, un site avec un énorme bouddha dorée.



Le temple de Kali présente, à mon sens, peu d'intérêt mais j'y rencontre un prêtre avec qui je discute un moment.



Je continue un peu plus pour aller admirer la vue qui, même si le ciel est voilé, est magnifique. Je me pose un moment en terrasse pour admirer et m'hydrater. Je redescends ensuite dans la vieille ville pour compléter ma série de portraits.



Ce matin, je grimpe dans un taxi pour aller à Namo Buddha et plus précisément au monastère Thrangu Tashi Yangtse. C'est un monastère bouddhiste tibétain. Avec Bodnath et le Monkey Temple, c'est l'un des trois sites bouddhistes les plus importants du Népal. J'assiste à une cérémonie et quelle claque entre les gongs, les radongs (trompes), les chants et l'encens, c'est extrêmement prenant et beau. Après la cérémonie, je continue ma visite. La vue est extraordinaire!



Je redescends à la guest en début d'après-midi et j'y passe le reste de la journée à bouquiner.